Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR LAVAL - Page 3

  • Editorial - Pourquoi ce blog sur Laval ? Quelles motivations ? Quels objectifs ?

    lavalloise3.jpg

    Pourquoi un nouveau blog alors que j'en rédige déjà 7, le premier, le quotidien et le plus consulté, "In the mood for cinéma" (depuis 2003) qui m'a fait vivre tant de palpitantes aventures, mais aussi  ses déclinaisons que sont: In the mood for film festivals, In the mood for Deauville, In the mood for Cannes, In the mood for hôtels de luxe et mode, In the mood for luxe, In the mood le mag ? Pourquoi consacrer ce nouveau blog à la ville de Laval ?

    Parce que Laval est ma ville natale, parce que j'y ai suivi une partie de ma scolarité (école primaire du Val de Bootz, collège Fernand Puech, Lycée Douanier Rousseau, et même mes deux premières années de Droit au Centre Jean Monnet),

    Parce que même si je suis aussi Parisienne,  j'ai toujours continué à vivre à Laval une grande partie de l'année, et je n'ai jamais cessé d'y revenir,

    Parce que, au fond, cette ville, je l'aime passionnément comme j'ai pu et comme je peux encore ponctuellement la détester farouchement lorsqu'elle me semble s'endormir et ignorer ses atouts,

    Parce que je suis lasse dans mes déplacements, devant des regards interloqués (au mieux) condescendants (au pire), lorsqu'on me demande où peut bien se situer cette ville, de devoir expliquer tout en contenant mon agacement que c'est "quand même" une préfecture de département, que ce n'est pas seulement une ville située entre Le Mans, Rennes et Angers mais aussi une ville magnifique qui mérite que l'on s'y arrête,

    carte2.jpg

    Parce que de la part de ceux qui devraient la défendre, j'entends trop souvent "Cela a toujours été ainsi"  ( comprenez que Laval a toujours été victime du succès des autres villes plus grandes et plus connues dans les départements limitrophes, à prononcer avec un air résigné, un lever ou froncement de sourcils et un soupir) quand je dis que son indéniable potentiel n'est pas assez exploité et que je déplore de voir les rues du centre trop souvent désertées,

    Parce qu'il n'existe pas encore de blog de Lavallois(e) sur Laval et que cette ville "le vaut bien",

    Parce que j'ai toujours revendiqué mes origines lavalloises,

    Parce que je ne me lasse pas de la beauté mélancolique de cette ville, du halage à la Perrine,

    Parce que je ne me lasse pas non plus de la photographier,

    laval16.jpg

    Parce que cela m'amuse, aussi,

    Parce que j'aimerais que cette ville soit connue et reconnue au-delà des "frontières" des Pays de la Loire, et pas seulement parce que c'est un palindrome et la ville natale des grands hommes que sont Ambroise Paré, le douanier Rousseau, Alfred Jarry, Alain Gerbault,

    rousseau.jpg

    Parce que Laval est une ville avec un passé riche et un beau patrimoine qui sait aussi se tourner vers la modernité (notamment avec Laval Virtual),

    frenchtech.jpg

    Parce que j'ai aujourd'hui deux projets d'écriture liés à Laval (un scénario de long-métrage et un nouveau roman qui, je l'espère, sera publié comme les deux précédents, et bien sûr à compte d'éditeur -j'établis cette distinction car aujourd'hui fleurissent les publications à compter d'auteur que je ne considère pas comme de la "vraie" publication-), deux nouvelles aventures que je partagerai également ici,

    Parce que cela sans doute décontenancera encore un peu plus ceux qui ne parviennent pas à m'enfermer dans une case,

    Parce que je veux aujourd'hui consacrer davantage de temps à l'écriture romanesque et littéraire et moins aux blogs, et parce que je ne suis pas à une contradiction près...

    Ce blog est subjectif et se revendique comme tel. Il ne prétend pas à l'exhaustivité. Je devance aussi les critiques: oui je ne parlerai que des commerces et des lieux que j'affectionne et, oui, je parlerai aussi de mes projets personnels lorsqu'ils seront liés à Laval.  Ce blog sera plus ponctuel aussi que mes autres blogs et que les autres déclinaisons d'Inthemoodforcinema.com. Je partagerai ici mes critiques de films que je vous recommande de voir au Cinéville (pour les films qui ne seront pas diffusés à Laval et pour toute l'actualité cinématographique, rendez-vous sur mes blogs cinématographiques précités et surtout Inthemoodforcinema.com), mes bonnes adresses, mes photos, mes bons plans mode mais aussi de nombreux liens bien sûr liés à la ville de Laval et aux Lavallois (vous pouvez déjà en trouver un certain nombre dans la colonne de droite)...

    Vous pouvez également d'ores et déjà trouver 4 premiers articles: une critique d'un film formidable, "Demain tout commence" de Hugo Gélin, que j'ai vu en avant-première du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule et qui sera à nouveau en avant-première à Laval le 4 décembre (après une première projection publique qui a eu lieu à Laval), un article "mode" avec quelques silhouettes prises à Laval et un article "photos" avec quelques-unes de mes photos publiées sur mon compte Instagram ( un compte quotidiennement mis à jour) et un petit article sur ma prochaine rencontre dédicace à Laval ce samedi 3 décembre 2016.

    Comme sur mes autres blogs, l'enthousiasme sera de mise, le but étant de partager mes coups de cœur.

    Pour me contacter: sandrameziere@gmail.com

    et pour me suivre sur les réseaux sociaux:

    -mon compte twitter principal @Sandra_Meziere et mon compte twitter consacré à Laval @Lavalloise53

    -mon compte Instagram @sandra_meziere

    -ma page Facebook principale et ma page Facebook de romancière.

    Retrouvez également mes passages dans les médias mayennais et nationaux dans la rubrique presse, en cliquant ici. Ils vous en diront plus sur mes blogs, mon parcours et mes projets.

    Alors, êtes-vous prêts à plonger avec moi "in the mood for Laval" ?!

    (L'adresse http://inthemoodforlaval.hautetfort.com se transformera prochainement en Inthemoodforlaval.com. )

    laval22.JPG

  • En dédicace au Cultura de Laval / St Berthevin le samedi 3 décembre 2016 de 10H à 18H

    dédicaces5.png

     

    rentree litteraire 3.png

    En 2016, j'ai eu le plaisir de réaliser un "vieux" rêve: être publiée, en papier et numérique. Les Editions du 38 ont en effet publié mon premier roman "L'amor dans l'âme" (en avril) puis mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma "Les illusions parallèles" (fin août 2016). La publication (à compte d'éditeur, évidemment) est un parcours du combattant. Se faire ensuite connaître des lecteurs en est un autre. Les rencontres dédicaces en sont toujours une belle et réjouissante occasion. 

    romans2.jpg

    premierroman.jpg

    J'ai dédicacé le premier dans le cadre du Festival du Premier roman de Laval où j'ai également débattu sur "Comment la jeune littérature appréhende-t-elle le monde" en compagnie de Kiko Herrero, Antoine Mouton, François Bégaudeau et François-Henri Désérable puis chez Corneille et M'Lire. Le deuxième m'a permis de faire une succession de dédicaces en festivals de cinéma, aux 4 coins de la France, puis à nouveau chez M'Lire à Laval. Avant de dédicacer à nouveau chez Corneille, j'aurai le plaisir de rencontrer les Mayennais à l'occasion d'une rencontre dédicace au Cultura de Laval/ St Berthevin, le samedi 3 décembre 2016, de 10H à 18H.

    Ci-dessous, vous trouverez un petit texte sur la genèse de mon premier roman et les quatrièmes de couverture de chacun de ces livres qui vous en diront plus sur le contenu. Vous pouvez aussi consulter les pages que leur consacre mon éditeur, Les Editions du 38, qui vous donneront plus d'informations: pour "L'amor dans l'âme", ici, et pour "Les illusions parallèles", là.

    Vous pouvez donc trouver ces deux livres chez Corneille, M'Lire, Cultura, les commander dans n'importe quelle autre librairie en France mais aussi sur Amazon, Fnac etc..., en papier ou numérique, et bien sûr sur le site de mon éditeur, Les Editions du 38.

    Retour sur la genèse de mon roman "L'amor dans l'âme" (texte publié lors de sa publication):

    Couverture du roman L'amor dans l'âme.jpg

     
    Avant, il y a eu des balbutiements, des tentatives d'écriture(s). "L'amor dans l'âme" est mon vrai premier roman. A la fin du mois de mars, il sera disponible en librairie, en papier. Il sera aussi disponible en numérique. Alors, il sera peut-être sous vos yeux et il ne m’appartiendra plus. Petite, mon rêve était déjà de publier un roman. Alors, vous comprenez, c’est un saut dans le vide et un rêve d’enfance. Très tôt, il y a eu des quantités de livres dévorés, et surtout, il y a eu le cinéma. Une autre passion de l’enfance. Qui a changé le cours de ma vie. Qui imprègne d’ailleurs ce roman. Un roman sinueux, labyrinthique, cinématographique. Dans les lieux où il se déroule, les références, la structure. Plus récemment, il y a un peu plus de deux ans, il y a eu le fracas de la réalité. Un fracas assourdissant. La mort. Ineffable. Impensable. La part de rêve que, malgré tout, elle ne sera pas parvenue à annihiler.
     
    L’écriture, la nécessité, viscérale, vitale même, d’écrire a été plus forte. Le chant fougueux des mots pour affronter le silence tétanisant de la disparition. Ecrire pour affronter l’indicible. Un cri de colère au départ.  Des coups au cœur. Des bleus à l’âme. Un élan du cœur, peut-être. Et les mots, rageurs ou langoureux, comme seul rempart, seule issue. Inéluctables.
     
    Ce bonheur-là, rien ne peut le briser : inventer un univers, ciseler une phrase, me laisser être accompagnée par elle, hantée parfois, la tordre, la déchiqueter, la reconstruire, la modeler, se reconstruire, l’effacer, s’effacer devant les mots qui s’imposent. Jusqu’à l’obsession. Jusqu’à l’oubli de soi et de ses blessures. Un pansement. Une parenthèse. Fugaces et enivrants.
     
    En dehors de ma maison d’édition, personne n’a encore lu ce roman. Un roman c’est une confiance, celle d’un éditeur, en l’occurrence une éditrice. Une confiance sans laquelle je ne pourrais et n’oserais vous le livrer. Grâce à son regard aiguisé, son empathie, sa confiance. Merci à elle à nouveau car écrire c’est aussi sans cesse repousser les doutes qui vous murmurent et vous assènent inlassablement que c’est une folie, une inconscience, une vanité. Et les miens savent être vindicatifs et bruyants.
     
    Il faut une dose de folie sans doute aussi pour livrer une part de soi. Parce que si ce sont des personnages, si c’est une fiction, un roman, c’est toujours une part de soi. Une vérité légèrement mensongère. Un espace de liberté. De vérité. D’audace peut-être. Mais sûrement pas de courage. Le vrai courage, il a dicté l’envie et la rage et la nécessité d’écrire ce roman, et il lui est dédié.
     
    J’ai hâte d’avoir le plaisir d’échanger avec vous sur ce livre et sur le sujet qui en a dicté l’écriture. Vos avis et commentaires seront toujours les bienvenus.
     
    Son titre est donc « L’amor dans l’âme ». La mort dans l’âme, au départ. "L’amor" l’emporte sur la mort, peut-être, finalement. A vous de voir.
     
    Ce roman, je l’ai aussi écrit pour des bienveillants. Il vous appartient désormais. Il va prendre son envol. Vivre sa vie. Je partagerai ici ses aventures, et celles qu’il me fera vivre. Un débat dans un festival de premier roman auquel j’ai le plaisir d’être conviée et une séance de dédicaces dans une librairie sont déjà prévus, je vous en dirai bientôt plus.
     
     

    Couverture et quatrième de couverture Les illusions parallèles (2).png

    Quatrième de couverture et couverture L'amor dans l'âme.jpg

     

  • DEMAIN TOUT COMMENCE de Hugo Gélin en avant-première au Cinéville de Laval le 4 décembre 2016 - Critique

    cinéma, Laval, Mayenne, Cinéville

    Après une première projection publique de "Demain tout commence", le nouveau film d'Hugo Gélin, qui a eu lieu à Laval il y a quelques semaines, grâce au distributeur Mars,  une nouvelle avant-première aura lieu le dimanche 4 décembre à 16H, au Cinéville de Laval. C'est indéniablement un des meilleurs films de cette année 2016 qui sortira en salles le 7 décembre. Je l'ai vu pour vous en avant-première au Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule 2016. Retrouvez ma critique ci-dessous.

    affiche demain tout commence.jpg

    Dans le cadre du 3ème Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule (dont vous pourrez bientôt lire ici mon compte rendu complet) était présenté en avant-première le nouveau film d’Hugo Gélin, « Demain tout commence » que j’attendais avec d’autant plus d’impatience que j’étais tombée littéralement sous le charme de son premier film en tant que réalisateur « Comme des frères » , un road movie attachant et la comédie tendrement mélancolique de l’année 2012 qui, comme chez Claude Sautet (ceux qui me lisent régulièrement savent que c’est pour moi une référence suprême), célébrait l’amitié, qu’elle soit amoureuse ou plus fraternelle. Et vous donnait envie d’aimer furieusement la vie. Voilà d’ailleurs un des nombreux points communs entre les deux longs-métrages réalisés par Hugo Gélin.

     Il en va des films comme des personnes, rares certainement, qui d’emblée, par leur charme indéfinissable et ineffable, vous séduisent, vous emportent dans leur univers, dans un tourbillon d’émotions, vous font oublier qu’existent un ailleurs, une réalité, et auxquels vous pouvez tout pardonner. Et qui, une fois le voyage avec eux terminé, ne vous donnent qu’une envie: reprendre un ticket pour un nouveau tour de manège.  C’était le cas de "Comme des frères”. C’était aussi le cas d’un classique projeté dans le cadre du festival, « Itinéraire d’un enfant gâté » de Claude Lelouch. Et c’est le cas de ce nouveau film, un remake de la comédie mexicaine réalisée par Eugenio Derbez, « Ni repris ni échangé », tournée en 2013.  Mais dire que ce film est un remake est réducteur tant le réalisateur y apporte son style, son regard, son univers, sa sensibilité, sa bienveillance.

    Samuel, incarné par Omar Sy, vit sa vie sans attaches ni responsabilités, au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu’il aime et avec qui il travaille sans trop se fatiguer. Jusqu’à ce qu’une de ses anciennes conquêtes, Kristin, (Clémence Poésy) lui laisse sur les bras un bébé de quelques mois, Gloria : sa fille ! Incapable de s’occuper d’un bébé et bien décidé à rendre l’enfant à sa mère, Samuel se précipite à Londres pour tenter de la retrouver, sans succès. 8 ans plus tard, alors que Samuel et Gloria ont fait leur vie à Londres et sont devenus inséparables, la mère de Gloria revient dans leur vie pour récupérer sa fille…

    Ce synopsis est là aussi un peu réducteur car il ne résume par la magie, la tendre drôlerie, et le rythme trépidant qui se dégagent des premières minutes qui vous happent, vous captivent, capturent  votre attention, pour ne plus vous lâcher jusqu’à la dernière seconde. Le film commence par une magnifique parabole de la peur et de la vie qui prend tout son sens dans les dernières minutes. Samuel nous entraîne ensuite dans son rythme de vie échevelé. Le charisme indéniable, le rire si singulier et communicatif qui emporterait le sérieux du plus acariâtre et stoïque des spectateurs, l’énergie folle déployée par Omar Sy font démarrer le film sur les chapeaux de roue. Ce qui marque aussi de prime abord, c’est l’élégance et le dynamisme de la réalisation (profondeur de champ, plans, décors, costumes et photographie travaillés avec soin) qui exacerbent le charme qui se dégage  du personnage principal et l’envoûtement quasi immédiat que le film opère sur le spectateur.

    A Londres (magnifiquement filmée, le voyage auquel il nous convie participant aussi du charme du film), nouvelle ambiance et nouveau voyage pour le spectateur, transporté avec Samuel dans une autre vi(ll)e, qui passe du soleil du sud à la pluie d’outre-Manche. L’empathie, pour ce grand enfant immature et insouciant (« On ne fait pas de gosse à un autre gosse » dit-il d’ailleurs à Kristin) soudain confronté à des responsabilités d’adulte et égaré dans une ville dont il ne parle pas (et ne parlera jamais vraiment) la langue, est immédiate. A Londres, il fait la connaissance de Bernie (formidable Antoine Bertrand, acteur québécois que nous avons notamment pu voir dans « Starbuck ») qui lui aussi tombe immédiatement sous le charme et va lui venir en aide. Judicieuse ellipse. Nous retrouvons alors Samuel devenu cascadeur pour le cinéma (Bernie est producteur) dont l’appartement ressemble à un parc d’attractions dans lequel tout est fait pour que la petite Gloria soit la reine des lieux  tout comme Roberto Benigni inventait un jeu pour permettre à son fils d’affronter l’horreur indicible, pour lui faire croire à ce doux mensonge : la vie est belle (dans le film éponyme).

    Avec le retour de la mère de Gloria, et une annonce que je vous laisse découvrir, le film se teinte peu à peu de couleurs plus dramatiques. Avec ces menaces qui planent, les scènes drôles et parfois aux frontières du burlesque gagnent encore en force tout comme les drames de la vie nous font savourer avec plus de vigueur et d’intensité ses moments de joie.

    La petite Gloria Colston qui incarne Gloria est d’une justesse remarquable et sidérante. Son personnage possède la maturité qui fait (apparemment) défaut à son père, et un charme aussi indéniable que ce dernier. Après Pierre Niney dans « Comme des frères » (ce dernier avait certes auparavant tourné dans le magnifique « J’aime regarder les filles » de Frédéric Louf mais c’est « Comme des frères » qui l’a fait connaître auprès du grand public, il ne serait d’ailleurs pas étonnant de le retrouver face à Omar Sy lors des prochains César, tant il le mérite à nouveau pour son rôle dans « Frantz » de François Ozon), Hugo Gélin est décidément aussi un remarquable découvreur et directeur d’acteurs. Chaque réplique est ciselée, sonne et touche juste.

    Ce film comme le précédent possède la beauté troublante et le charme renversant de ces êtres qui portent un masque d’insouciance pour dissimuler leurs fêlures et les blessures de l’existence, et qui n’en sont que plus touchants. Pour incarner ce masque de pudeur et de bienveillance, ce père qui aime sa fille inconditionnellement, il fallait un acteur exceptionnel et d’une sensibilité rare.  Omar Sy, après « Samba » et « Chocolat » (pour lequel il mérite aussi à mon  sens une nomination aux César, tant il y est remarquable) prouve la large palette de son talent et qu’il est un des acteurs les plus brillants de sa génération et surtout qu’il n’a pas fini de nous émouvoir et de nous surprendre.  Clémence Poésy  apporte de l’humanité à son personnage, si fragile, et qu’il n’était pas facile de défendre.

    Et comme dans les meilleures comédies anglaises avec lesquelles « Demain tout commence » peut rivaliser sans rougir, la BO contribue à cette magie. Nous la devons ici au compositeur américain Rob Simonsen  notamment auteur des BO de « 500 jours ensemble », « Foxcatcher », « The Spectacular Now » ou plus récemment de « Nerve ». Comme ses consœurs comédies dramatiques britanniques, je gage d’ailleurs que « Demain tout commence » fera rapidement partie de ces films jubilatoires et insidieusement mélancoliques que l’on ne peut s’empêcher de revoir chaque année, a fortiori au cœur de l’hiver.

    Avec « Comme des frères », le deuxième long-métrage d’Hugo Gélin en tant que réalisateur possède aussi en commun des personnages attachants,  une vitalité,  un montage et un scénario habiles et malins (qui multiplie les rebondissements qui toujours nous cueillent, tant pis pour les rabat-joie  que leur récurrence laissera de marbre), et sont finalement aussi l’un et l’autre de splendides métaphores du cinéma et des mensonges nécessaires qu’il nous raconte pour que la vie soit  moins âpre. Souvent, j’ai envie de dire aux frileux et timorés qui se laissent bercer par la vie, cette ensorceleuse, qui se laissent endormir même, à ceux qui ne mesurent pas à quel point elle peut être fourbe, imprévisible, brève, à quel point le simple fait d’être là avec ceux qui la partagent, est une chance inouïe, qu’il faut en saisir, enchanter, sublimer chaque seconde, et donner plus d’intensité à chacun de nos battements de cœur. Ce film en est l’éclatante et irréfutable démonstration.

    Alors prenez votre ticket pour ce tour de manège sans temps mort, cette magnifique histoire d’amour paternel, cet hymne à la vie et aux liens du cœur qui parfois priment sur ceux du sang, ce délicieux mensonge qui, lorsqu’il s’achèvera et délivrera ses derniers secrets, vous laissera KO, de gratitude, d’émotion, dont vous réaliserez que chaque seconde vous a rappelé à quel point la vie est belle. Malgré tout. Malgré les vicissitudes du destin. Un film qui bouleversera a fortiori ceux qui portent les cicatrices des blessures de la vie. J’en suis d’ailleurs sortie bouleversée. Littéralement. Chavirée d’émotions. Comme rarement. Mais aussi avec l’idée revigorante que « demain tout commence », le très beau titre inspiré d'une phrase de Bachelard que la grand-mère du cinéaste avait coutume de répéter. Et quel plus bel hommage à celle-ci et à cette phrase que ce film généreux, lumineux, tendre, drôle, au charme décidément irrésistible, à l’image de son duo d’acteurs principaux ! Sans aucun doute un des meilleurs films de l’année qui vous rappelle que la vie est le plus beau des risques et qui, croyez-moi, vous procurera une envie irrépressible d’empoigner et d’étreindre l’existence et ceux que vous aimez. Intensément. Follement. La magie du cinéma dans toute sa splendeur. Alors n’oubliez pas : demain, tout commence…

  • Photos - Quelques clichés de Laval (épisode 1)

    Je prends très régulièrement des photos de Laval publiées sur mon compte Instagram @sandra_meziere et sur mon compte twitter consacré à Laval @Lavalloise53. En voici quelques-unes.

    laval1.jpg

    laval2.png

    laval3.png

    laval4.png

    laval5.png

    laval13.jpg

    laval14.jpg

    laval15.jpg

    laval16.jpg

    laval17.jpg

    laval22.JPG

    laval23.JPG

    laval24.JPG

    laval119.jpg

    laval120.jpg

    lavalphoto1.png

    lavalphoto2.png

     

  • Séance mode à Laval : des looks pour affronter l'hiver

    Aujourd’hui,  je vous propose quelques looks chics et confortables de la collection automne/hiver 2016/2017, de quoi affronter sereinement l’hiver… Avec la complicité de la Boutique Dominique, 5 rue de la Paix, à Laval.

    look30

    Chapeau: Sinéquanone Lunettes: Burberry Boucles d’oreille: Ferrandis Veste: Armani jeans Pantalon: Armani jeans Sac Armani jeans Chaussures: Pertini

     

    look31

    Chapeau: Sinéquanone Lunettes: Burberry Boucles d’oreille: Ferrandis Veste: Armani jeans Pantalon: Armani jeans Sac Armani jeans Chaussures: Pertini

    look38

    Boucles d’oreille: Ferrandis Veste: Armani jeans Pantalon: Armani jeans Sac Armani jeans

    look39

    Chapeau: Sinéquanone Lunettes: Burberry Boucles d’oreille: Ferrandis Veste: Armani jeans Pantalon: Armani jeans Sac Armani jeans

    look41

    Chapeau: Sinéquanone Lunettes: Burberry Trench: Polo Ralph Lauren Jeans: Polo Ralph Lauren Bottes: Armani jeans

    look42

    Chapeau: Sinéquanone Lunettes: Burberry Trench: Polo Ralph Lauren Jeans: Polo Ralph Lauren Bottes: Armani jeans

    look43

    Trench: trench and coat Jeans: Polo Ralph Lauren Bottes: Armani jeans

    look44

    Trench: trench and coat Echarpe: Armani jeans Sac: Armani jeans Jeans: Polo Ralph Lauren

     

     

     

    look45

    Imprimer Lien permanent Catégories : MODE Pin it! 0 commentaire